Lorsque la poétique et la pensée graphique réunissent, dans ce même élan, la main, le cerveau et nos sens ouverts sur nos environnements, alors le monde des représentations et la capacité gestuelle se répondent alors spontanément, confirmant ainsi le rôle majeur de la main, cet « instrument des instruments » selon Aristote, comme un maillon de premier ordre de notre capacité cognitive.
L’inertie de nos repères et de nos modèles contraste radicalement avec la spontanéité de nos adaptations face à la proximité du danger. Lorsque « le tigre est à nos trousses », se dispersent alors les habitudes et les conventions, laissant ainsi se révéler des ressources insoupçonnées.